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Daniel Buren Prenant à parti l'espace du Palais de Tokyo, Daniel Buren propose un travail qui, comme à son habitude, en modifie radicalement la perception. Par un jeu de réflexion allié à un travail sur le dessin, la couleur et la lumière, il invite à une traversée spectaculaire de l'espace qui mène aux expositions, au cœur du bâtiment. Offerte à tous les regards, cette œuvre est perceptible quel que soit l'endroit où se trouve le visiteur.

Daniel Buren métamorphose l'espace et perturbe la lecture que nous en avons, il prend en compte la complexité du contexte depuis la commande jusqu'à sa réception, depuis le site et son histoire jusqu'aux interactions multiples qu'il peut susciter. Le Centre Pompidou en a fait l'expérience pendant l'été 2002, quand il a entre autres entièrement transformé la topologie du sous-sol et du 6ème étage. Depuis presque quarante ans, il porte un regard critique sur les lieux dans lesquels il intervient, dont ses œuvres in situ révèlent parfois les particularités. En 1966, il s'associe avec Mosset, Parmentier et Toroni et au cours d'expositions/actions radicales, il questionne le degré 0 de la peinture, rejoignant alors les positions de l'Internationale Situationniste. A partir des années 80, son œuvre prend une nouvelle ampleur dans des projets urbains comme le Palais-Royal à Paris ou la place des Terreaux à Lyon. D'aucuns reconnaissent immédiatement la présence du travail de Daniel Buren dans une exposition grâce à ce qu'il nomme son "outil visuel" : des bandes rayées de 8,7 cm de large, alternativement blanches et colorées.

Aujourd'hui, il est sans cesse invité par les plus grandes institutions internationales. En 2003, une grande exposition Daniel Buren s'est tenue au Musée Municipal de Toyota au Japon et des expositions importantes ont été présentées dans des galeries : Masataka Hayakawa à Tokyo, Massimo Minini à Brescia et la Galleria Continua à San Gimignano.

Daniel Buren a signé la scénographie de deux spectacles en 2004 : "Les aventures du Roi Pausole" d'Arthur Honegger présenté en janvier à l'Opéra Comique à Paris, rejoué en mai à l'Opéra de Toulon et l'hiver prochain à l'Opéra de Nice et "De la démocratie en Amérique", pièce mise en scène par Vincent Colin d'après le texte d'Alexis de Tocqueville, en tournée dans toute la France de février à mai en passant par Vannes, Fécamp, Mulhouse...

Il prépare pour 2004-2005 de nombreux projets personnels tel que : >Une installation, en liaison avec la Fondation About Studio/About Cafe de Bangkok prévue pour juillet >Une exposition en Chine en trois parties : une installation en octobre au Temple du Ciel, Pekin, et deux expositions à Hangzhou et à Canton au printemps-été 2005. >Une exposition personnelle est prévue au Musée Guggenheim, New York en mars 2005

Plusieurs commandes publiques sont également en cours de réalisation à Lugano, Colle Val d'Elsa, Bruxelles, Pistoia, Taipei, Wolfsburg… La plus importante est celle du Tramtrain de Mulhouse.

De nombreuses expositions collectives présenteront une ou plusieurs des œuvres de l'artiste : >"Behind the facts - Interfunktionen 1968-1975" à la Fondation Miro à Barcelone de février à mai 2004 >au Musée Serralves de Porto de juillet-octobre 2004 >"Ready to shoot : Fernsehgalerie Gerry Schum" au Casino Luxembourg de mars-juin 2004 >la 11ème Biennale des Arts Visuels de Pancevo (Serbie) de mai-juillet 2004, >"Intra-Muros" au Mamac, de Nice de juin à novembre 2004 >"Contre-images" au Carré d'Art de Nîmes de juin-septembre 2004 >la 5ème Biennale d'Enghien-les-Bains en juin-juillet 2004 et au "Belvedere dell'Arte / Infiniti", Florence en juillet 2004.

Daniel Buren est né en 1938 à Boulogne-Billancourt Pressetext

Bruno Peinado Bruno Peinado, whose "Black Bibendum" has become a contemporary icon, is one of the most active French artists of his generation working on the international art scene. For his first solo show at a Parisian institution, Peinado will be presenting a few of these "icons" as well as a group of new works as part of a perpetual motion device. The pieces figuring in Peinado's perpetuum mobile will be activated for a few minutes every half hour by a strong draft blowing through the Palais de Tokyo space. For the artist, this blast of air represents a "breathing out, a time after the intake of air, a breath exhaled," but also suggests that the artworks aren't always active or ready to be understood.

For "Perpetuum Mobile," Peinado is also reactivating certain recent works like "Good Stuff," an installation consisting of 54 painted wood playing cards (show in part in 2001 as part of a joint undertaking by the Palais de Tokyo and the Caisse des dépôts et consignations). The artist will present a final version of "Good Stuff" in the upcoming show.

With inexhaustible energy, Peinado likes to make use of vectors of communication in order to recycle and amplify them, strip them of their immediate or literal meaning; copying business logos but standing them on their head, reappropriating advertising slogans, remixing computer codes and album jackets, he sees his work as a great sampler that is fed by the many signs around us. These works also question the notion of incarnation. What makes a skin? What makes content? What one considers superficial acquires a depth thanks to a reversal.

How should we view an artwork if the form becomes content and the work is only active in certain circumstances? Born in 1970 in Montpellier, France. Lives and works in Douarnenez. Pressetext

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Daniel Buren / Bruno Peinado