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Captant tous nos faits et gestes, les caméras de surveillance sont dorénavant monnaie courante dans les différents lieux publics que nous fréquentons quotidiennement. C’est cette intrusion et l’absence de loi qui l’accompagne que l’artiste Edith Brunette a choisi de questionner dans son exposition Caméraroman. Présentée à la Galerie de l’UQAM du 6 septembre au 8 octobre, l’exposition de cette finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques dévoilera la comédie romantique sous un tout autre angle...

L’exposition Caméraroman est née de l’intérêt de l’artiste pour les questions du contrôle des espaces publics et de l’information et fait le pari de documenter une série de performances en s’appuyant sur les images des caméras de surveillance. L’artiste a demandé à des non-acteurs de reproduire, dans divers espaces publics, des scènes de films qui, mises bout à bout, reproduisent le schéma type de n’importe quelle comédie romantique. Une structure idéale qui, pour caricaturale qu’elle soit, finit par imprégner nos attentes face à ce que devrait être notre propre vie amoureuse. Tout en cherchant à s’insérer le plus discrètement possible dans les lieux où elles se produisent, les scènes rejouées se heurtent alors aux imperfections du quotidien et au jeu maladroit des acteurs, provoquant des doutes chez leur public éventuel.

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Edith Brunette
Cameraroman