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Following and to be followed emprunte son intitulé à l’œuvre réalisée par Daniel Buren dans le cadre d’une présentation dans l’atelier de Peter Nadin à New York (en 1978) où, suivant le principe du « cadavre exquis », l’œuvre d’un artiste s’ajoutait aux précédentes à l’intérieur d’un processus accumulatif progressif.

Un premier cycle de Following and to Be Followed s’était tenu du 26 mars au 12 juin 1999 à l’Usine, au rez-de-chaussée : successivement Steven Parrino (Trashed Black Room), Stephane Dafflon (Mural), Simone Westerwinter (Deko & Polo), Dimitri Orlac puis Kendell Geers (Cry Wolf) étaient intervenus sans rien effacer.

Le second cycle a débuté le 14 mai 2003 à l’Usine toujours mais a changé d’étage. Trashed Black Room de Steven Parrino est réinstallée au premier étage : une déconstruction sauvage dont l’enregistrement filmique du geste est diffusé dans ce qui s’impose comme l’évidence sans affectation d’une salle peinte à coups de masse.

Elle retrouve une peinture murale, mais d’un artiste new-yorkais cette fois : Rob Pruitt. Utilisation dans une version noire et grise du motif des montagnes utilisé sur les bouteilles d’eau d’Evian pour une référence aux nouveaux paradis artificiels qui se constituent à coups de nostalgie naturelle, et souvenir partiel de l’exposition personnelle de cet artiste qui eut lieu à l’Usine entre octobre et janvier 2003.

Enrichissant un état transitoire et à l’évidence incomplet (premier moment de ce second cycle), est venue s’ajouter à ces deux pièces américaines, Coconut de François Curlet : un travail qu’il définit lui-même comme « un réceptacle pour un Robinson urbain en visite dans le white cube, permettant de tamiser le flux continu des signes extérieurs, où le rythme du balancement de l’objet scande la lecture continue du réel et la loi de la gravité ramène le tout au droit commun. » Le 11 juin 2003 : un concert est interprété dans l’exposition : Cordes Mutantes/Atelier imaginaire # 3, DUO I (violoncelle/guitare), par Vincent Segal et Seb Martel. Le 15 juillet 2003, Matthew McCaslin a installé : East/West, un alignement de fours micro-ondes et de néons blancs qui forment une composition murale.

Le 20 octobre 2003, Alain Buffard accompagné de trois autres danseurs a interprété Good For, pièce pour quatre danseurs. Puis se furent trois tableaux Sans titre (1992) de John Armleder qui habillèrent les murs de coulures multicolores et pailletées.

Enfin, depuis le 20 mars 2004 Dan Coombs nous propose Moon River (tableau naïf en 3 D) et Yayoi Kusama investit l’espace central avec Stars, présentée récemment à la Biennale de Lyon.

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