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Hatred of Capitalism (la haine du capitalisme) peut être compris de deux manières : soit la haine qu’on ressent envers le capitalisme, soit la haine qui émane du capitalisme. La vision idéologique et très personnelle de Scott Duncan tente de faire ressortir notre lien au monde qui nous entoure. Depuis plus d’un siècle, les bouleversements environnementaux causés par la logique économique et politico-industrielle ne peuvent nous laisser indifférents. Certaines usines, par leur gigantisme, apparaissent à l’artiste comme des paysages en soi : une vidéo en travelling de 28 minutes en témoigne.

Cette exposition pose plusieurs questions, entre autres : que se passe-t-il dans la tête et dans le regard de celui qui enregistre ces modifications radicales au paysage? Dans l’esprit d’un « remake » très libre, Duncan revisite une scène de l’œuvre de Jean-Luc Godard, Numéro deux (1975), en y ajoutant certaines de ses propres questions : l’artiste et son œuvre sont-ils paysages (qu’on observe) ou usines (qui produisent du sens)?

Scott Duncan propose ainsi, sous la forme d’une installation utilisant la vidéo et la photographie, des réflexions sur le paysage-usine et des récits autobiographiques à propos de nos paysages actuels et de leurs transformations par le capitalisme.

L’artiste Scott Duncan vit et travaille dans la région de l’Outaouais près de Wakefield. Performeur, photographe et vidéaste, il a présenté ses œuvres à l’ONF et à l’Usine C (2007), au Centre des arts actuels Skol (2006) et il a participé, de 1994 jusqu’à maintenant, à plus d’une soixantaine d’événements de performances.