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Elisabeth Ballet se revendique comme un sculpteur et non comme une artiste de l'installation. Elle a une perception très particulière de l'espace.

L'exposition qu'elle met elle-même en scène à Carré d'Art prend en compte la nature des salles du musée. Elle se construit à partir de certains faits donnés par le lieu : l'étendue, la frontalité des murs, les espaces superposés.

Ses œuvres utilisent volume et vidéo comme des moyens de prospection spatiale. "Transparentes", elles créent une tension entre intérieur et extérieur et renvoient le visiteur, physiquement confronté à cette limite, à une appréhension mentale de la forme. La forme est le catalyseur et l'expérimentation de l'exposition trouve son aboutissement dans le parcours que le visiteur sera induit à prendre.

Pour Elisabeth Ballet, avant d'exister l'objet est rêvé. L'intuition de départ prend ensuite forme dans un matériau, carton bois, métal. Toute la préparation de l'exposition est ensuite de trouver la place juste qui convient à la forme.

L'œuvre de Ballet pourrait être dite discursive puisque les formes, les expositions découlent les unes des autres. À la Biennale de Venise en 1988, l'une de ses premières expositions présentait une suite de formes dont les titres formaient une phrase. La première d'entre elles, Des idées, fera partie de l'exposition à Nîmes.

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Elisabeth Ballet: VIE PRIVEE