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Rompant avec son travail précédent, Serge Godwicht nous livre une peinture “narrative” et qui reste de la peinture à part entière . Un univers somptueux, ironique, littéraire comme l’est celui de Topor ou d’ Antonio Segui qui n’écarte pas la peinture par le fait d’insérer une multitude de personnages dans un espace qui pour Serge Golwicht fait référence non seulement à la Belgique mais à son histoire personnelle d’où une sorte d’auto-archéologie récente et un moi qui se confond avec la vie d’aujourd’hui. Quand l’univers est complexe , il faut un reporter à la hauteur pour le transcrire et qui ne s’encombre pas d’objectivité.

Quand je m’aperçu que ce que je dessinais, représentait comme dans un texte inconscient les différentes images et expériences emmagasinées probablement depuis ma naissance, je nommai cette démarche : « autopictographie ». Voisine de l’autobiographie, l’autopictographie s’en distingue par l’usage d’un autre type d’écriture et de grammaire. Autopictographier s’apparente à la production d’un rêve, de ses méandres, de ses petits et grands récits entremêlés, enchevêtrés circonvolués sous la double lumière de l’inconscient et de la conscience de peindre comme la construction d’ un plan qui se trace en même temps qu’il se dévoile. L’¦uvre est livrée à l’¦il du regardeur-voyeur appelé à reconstruire à l’infini des récits toujours en voie de déchiffrement. SERGE GOLDWICHT 2004 (Pressetext)

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Serge Goldwicht - REPORTAGES AUTOPICTOGRAPHIQUES