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Vernissage le jeudi 5 avril 2007 dès 18h30

A l’origine de l’exposition THE USE OF BLACK HOLES AS AN ENERGY SOURCE, présentée à l’espace Basta du 5 avril au 5 mai 2007, la rencontre à l’ECAL de Stéphane Barbier-Bouvet, Delphine Bovey, et Benjamin Valenza. Leurs travaux – entre design pour le premier et art visuel pour les deux autres – s’articulent autour de l’idée du piratage, de la déconstruction d’éléments récupérés, détruits, puis recomposés.

Ainsi, THE USE OF BLACK HOLES AS AN ENERGY SOURCE – titre emprunté à William S. Burroughs – sonne comme un slogan pour ces trois artistes dont les univers personnels mêlent deux références communes : la science-fiction et le rock expérimental newyorkais des seventies.

Pour Benjamin Valenza, le principe de la déconstruction s’entend de manière très concrète: toutes sortes de matériaux sont récupérés ça et là, cassés, maltraités, perforés pour devenir des reprises décalées de classiques de l’histoire de l’art. Comme les colonnes cannelées en plastique ondulé que l’artiste dresse sous la verrière zénithale de la galerie, sorte de temple grec de pacotille.

Les fictions de Delphine Bovey, entre noirceur, absurdité et drôlerie, s’élaborent à partir de collectes de matériaux vernaculaires en tous genres ; comme un paysage dessiné, assemblage d’images banales et de textes jouant sur les sons ; ou la vidéo «Cent-une histoires moins seize», générique de film scandant une série de textes incisifs tirés du réel : faits divers, anecdotes, petits riens quotidiens…

Chez Stéphane Barbier-Bouvet, on retrouve l’idée que la création doit surgir d’un anéantissement préalable : ses meubles, tables ou chaises, sont applaties pour n’être plus qu’une forme à deux dimensions avant d’être remontées.

THE USE OF BLACK HOLES AS AN ENERGY SOURCE, ou comment envisager l’art avec humour et garder un petit espoir de s’amuser, même si …..