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Christophe Boursault n’a pas encore 35 ans. Parisien, il commence ses études aux Beaux-Arts de Nice en 1998 et s'installe à Marseille en 2004. Il dit aimer le bruit et l’énergie de la ville pour travailler. Dès ses débuts, Boursault affirme son goût pour la peinture. Ballotté entre abstraction et figuration, il se réclame volontiers d’un Baselitz ou de Cobra. La composition de ses tableaux évoque celle de planches de bd détournées, les références à Basquiat viennent rendre hommage au Nemo new-yorkais, et les mots de ce poète graphiste sont bien dans la lignée d’un Macréau. Le tout formerait une vision éclatée si le rythme de la couleur ne venait donner son liant, et son sens, à la toile. Un geste de vert ou de rouge, et la figure surgit !

« C'est une peinture très intuitive. Pour saisir l'idée qui se dessine progressivement dans mon esprit, il y a une nécessité de rapidité donc de simplification. Je cherche à créer un langage plein de ruptures, d'intentions diverses qui formeront à la fin un tout plausible. Il y a parfois un côté séduisant, lyrique parfois un côté grotesque, régressif, déstructeur, sale, plombant... » Christophe Boursault

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Christophe Boursault
Facettes Façonnent Factice